Evénements.

Les résidences 2023.

Juillet 2023

Alice Marty et Ximena Primera
LA GRAND-MERE / L'ALBUM DES PHOTOS QUI NOUS MANQUENT

C'est un projet hybride mêlant jeu, performance, vidéo, photographie, installation & écriture, dans lequel Ximena Primera et Alice Marty se penchent sur la figure de la Grand-Mère. C'est à partir des souvenirs de leurs propres grands-mères, qu'elles écrivent de brèves scènes fictionnelles avec un même et unique protagoniste chimérique : La Grand-Mère. Des tableaux qu'elles viennent ensuite (ré)interpréter face à la caméra dans des plans fixes, rappelant de vieilles diapositives. Ces instantanées suspendues, dans lesquelles évoluent d'étranges figures de femmes masquées et sans âges, viennent constituer un album familial fantasmé, dans lequel les souvenirs immortalisés ne sont pas forcément ceux dont on voudrait se rappeler.

Cette résidence a reçu le soutien du dispositif Jeunes Estivants

 

Juillet 2023
 
Cie Les Fleurs de bonne volonté
Elsa Goulley (texte + mise en scène)
Apolline Vitse
Raphaëlle Lanoë
Paloma Donnini
Gabriel Leroux
Mathias Pradenas
Antoine Statibene
 
“Qui nous sommes” est un projet théâtral qui met face-à-face une moitié de l’humanité contre l’autre moitié. L’histoire d’un homme, défenestré par une (des) femme(s) ? et d’un journaliste qui serait prêt à tout pour couvrir l’affaire. À travers le chant, le jeu, la danse, les 5 comédien.nes ont parcouru cette vaste question - ou affirmation - de l’être. Qu’est-ce qui est aujourd’hui sincère dans nos rapports, aussi genrés qu’ils soient, si tout est récupéré pour en faire un élément identitaire nous permettant d’être admiré ?
 
 
Septembre 2023
Compagnie Derrière la Montagne
Le feu Comme Négatif
Après le miracle de la performance, le public se retrouve seul, face à ce qui passe généralement inaperçu. L'événement devient alors un élément en arrière-plan. C'est la lueur résiduelle de ce corps qui était là, qui émerge finalement à la surface. L'image photographique, en tant que présence paradoxale de l'absence, renferme un récit mystérieux. 
 
En explorant les techniques photographiques argentiques et artisanales, Le Feu comme négatif interroge l’après de ce qui semble avoir existé et explore la notion d’empreintes révélées à contretemps. Cette image latente, résultant d'une rencontre entre un rituel pré-établi (protocole scientifique, utilisation de la chimie argentique) et d’éléments performatifs aléatoires, constitue le point de départ de notre travail. 
 
L’empreinte, énigmatique et dépourvue de toute présence humaine au plateau, est-elle simplement une trace du passé ? Ou bien son pouvoir suggestif et évocateur ne pourrait-il pas également insinuer une vision vers l'avenir ? 

Pendant cette première résidence de création, la Cie Derrière la Montagne a organisé deux ateliers sur la technique du sténopé pour les élèves du collège de Moussey et dans le cadre du programme Vacances apprenantes. Une exposition a également été tenue dans le bar de la FAA pour présenter les épreuves photographiques réalisées au cours des trois semaines.

Cette résidence a reçu le soutien du dispositif Jeunes Estivants